† A La Page D'Argent †

>>> rue castro

Après s'être parfaitment bien nourrit, Murielle continua son périple... Sa peau redevenue humaine l'espace d'un instant, lui permit d'entrer dans les magasins ouverts nuitament.

Elle admira et toucha les robes en soie, en satin...lorqu'elle sortit de ce bâtiment de haute couture, elle remarqua que peu de personnes entraient dans le petit magasin d'en face...

Forcément elle fut attirée et entra doucement dedans...lapièce sentait la poussière mais surtout le papier et les livres...elle marchait tout droit ne sachant pas trop où aller...quand tout à coup, un livre part terre aurait dû la faire tomber, pour une personne non-voyante...seulement elle s'arrêta et le ramassa...

"Excusez-moi, mais à qui est ce livre...?"

A peine avait-il eut le temps de tout remettre en ordre, que Franz vit arriver une silhouette. Il reconnu tout de suite à l'allure à qui il avait affaire. Il laissa la vampire entrer, se redressa convenablement et épousseta soigneusement son habit noir.
Puis, prenant son rôle de commerçant très au sérieux il s'avança enfin vers elle. Il s'inclina brièvement, et dans un souffle inaudible pour un mortel mais aussi doux qu'une brise pour un vampire, il murmura:

" Bienvenue à La Page D'Argent, Dame Nosphératus... "

Ses deux yeux gris uni ne la lachait plus, mais son regard restait étrangement impassible. Il prit doucement le livre des mains de Mureille avec un sourire d'excuse et d'un geste vif le rangea à sa place.

" Veuillez m'excuser. Ce livre est à moi: vous êtes ici dans une librairie-bibliothèque. Mais je ne vais pas vous importuner plus et vous laisser déanbuler à votre guise. "

Il s'inclina une dernière fois et disparut dans un mouvement de cape. Quelques instants plus tard, un léger cliquetis indiqua qu'il était retrouné à son bureau.

Intrigant…il était vraiment intrigant…Sa voix douce la charma et elle fut étonnée d’avoir encore à faire à un vampire…

Murielle le laissa prendre le livre et le laissa vaquer à ses occupations. Mais à présent elle avait son sourire malicieux, elle allait enfin pallier à son ennuie…
Elle déambulait tranquillement à travers les rayons, ce qui angoissait fortement les quelques autres clients…effectivement une aveugle qui marche sans encombre et sans difficulté, c’est assez…étrange.
Mais elle continuait de leur sourire, les « observant », pour voir lequel d’entre eux étaient ‘mauvais’…et donc bien meilleur au goût… Cependant elle ne trouva personne d’interessant et fit l’espace d’un instant la moue…

« Il y en tellement en ce moment qu’ils me prennent toujours mes repas les plus favoris…c’est injuste » ne pu-t-elle s’empêcher de dire…

Bien entendu les personnes proches d’elle ne comprenaient rien, ce qui la faisait d’autant plus sourire…puis elle fit glisser ses doigts sur chacun des livres pour les arrêter sur un d’eux. Elle prit l’ouvrage et l’ouvrit…Les vampires ont un touché plus développé, c’est donc très facile pour eux de savoir le titre d’un livre quand ils sont aveugles, car les lettres sont plus incrustrées…
Elle s’assit donc à terre et se mit à le parcourir, lorsqu’un homme élégamment vêtu, entra et marchait avec une rapidité qui montrait sa nervosité…Il faillit culbuter à cause de la jeune femme et la regarda avec dégoût, ce qui fit grandement sourire la vampire…Elle l’observa avec beaucoup d’attention acheter un livre, puis ressortir. Elle avait trouver son dîner…mais plus tard…elle aimait la tranquillité de la pièce…mais ses pensées étaient tournées vers autre chose, même vers quelqu’un d’autre…

*vous venez d’où vous ? oui vous, le seul qui peut m’entendre dans cette sympathique boutique…*

Ses mains aux longs doigts accérés croisées sous son menton, Franz était perdu dans ses songes. Il regardait sans vraiment voir un livre hideux quelconque.

Des pensées nettes mais comme noyées dans une vague brume lui parvinrent. Il ne bougea pas et son regard resta de marbre. Cependant il tiqua imperceptiblement aux mots "sympathique boutique". Mais il réponddit presqu'aussitôt.

* Je viens de très loin. Je doute que vous connaissiez. Je viens aussi de très longtemps. *

Il ne voulait pas être impoli, mais il ne voulait pas non plus décliner son origine immédiatement, après tout le mal qu'il s'était donné pour disparaitre et s'implanter paisiblement. Les vampires ont tellement de temps devant eux... tellement de temps... pourquoi presser les choses, alors que nous avons jusqu'au jugement dernier de l'humanité...
Mais voyant que sa véritable cliente semblait s'intéresser pour les livres, il remua un peu sur sa chaise. Peut-être pourrait-il tout de même tout de suite lui montrer sa vrai boutique, et non cette... "couverture" blasphématoire qui le répugnait tant, malgré sa nécessité.

* Si je puis me permettre, êtes-vous aussi intéressée par les livres que vous semblez l'être en ce moment ? Si c'est le cas, je peux vous proposer quelque chose... de bien plus captivant. *

Murielle continuait de lire quand les paroles du jeune homme lui vinrent à l’esprit. Elle sourit en tournant une page…

*oh vous êtes depuis longtemps vous aussi ? Vous êtes alors un ancien comme moi ?...je me nomme Murielle…peut-être que vous me connaissez de nom, à force je m’y perd…on dit de moi que je suis la femme vampire la plus connue, c’est triste n’est-ce pas…j’aimerais être inconnue…et revenir au temps où j’étais jeune et naîve…cependant revenir à l’époque…antique…me…refroidi un peu*

D’un coup elle se leva et se retrouva en face du jeune homme assise les mains sous son menton.

« Alors qu’avez-vous chez monsieur, à me montrer de si interessant ! »

Franz fut surpris, puis flatté que Murielle le prenne pour un ancien. C'est vrai qu'il n'était pas de toute jeunesse, mais de là à passer pour un ancien. Il sentit un peu de fierté -ou bien était-ce de l'orgueil ?- monter en lui qu'il parvint sans mal à contenir. Il sourit intérieurement et ne fit rien pour corriger Murielle. Après tout ce n'était pas comme s'il mentait, puisqu'il ne l'affirmait pas.

* Murielle... Réjouissez-vous, vous êtres enfin inconnue pour quelqu'un. *

Franz n'avait jamais fait attention à l'existence des autres Enfants des Ténèbres. Ou du moins jusqu'à maintenant. Et lorsqu'il entendait des rumeurs sur eux, il s'empresait de les chasser de son esprits, son égo prenant déjà bien assez de place... Mais même après trois siècle de ce "jeu", tout vampire imbu qu'il était, il ne pouvait pas se couper des siens indéfiniment.
Il nota donc dans un coin de sa mémoire les maigres indices que cette première vampire venait de distiller au compte-goutte. Puis, sentant soudainement sa présence à ses cotés, il leva les yeux vers elle.
Son regard gris-vert était impénétrable, et d'autant plus qu'il venait de fermer son esprit aux pensées.
Il se leva lentement et souffla dans un murmure:

" Les mots sont parfois inutiles. Suivez-moi. "

Et il disparut avec sa discrétion de vampire derrière le rideau d'étoffe qui masquait le chemin de sa vrai bibliothèque...

[ je manque énooormément de temps mais jte promet que je réponds dans la semaine!!! promis promis!]

[ merrrrrrrde j'ai tjours pas rep....euh jle promet encore une fois...-_- jle fais ce wk...vive la terminale, elle vous laisse libre...-_-]